
VOUS ÊTES UN SENIOR + DE 60 ANS
À VILLEFRANCHE SUR SAÔNE OU SES ENVIRONS :
✔ Vous disposez d’une chambre libre
✔ Vous avez besoin d’une présence
✔ Vous souhaitez continuer à vivre chez vous en toute sérénité
✔ Vous voulez aider un jeune à se loger
Le logement intergénérationnel est fait pour vous !
Contactez-nous : info@veec.fr ou 07 69 85 99 96
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Deux cohabitations possibles
Cohabitation Conviviale :
✔ Vous proposez au jeune une chambre
✔ Le jeune participera à une indemnité financière modérée (max 250€)
✔ La convention réside dans une relation de courtoisie, de respect et dans une compagnie bienveillante visant à rompre la solitude
Cohabitation Solidaire :
✔ Vous proposez au jeune une chambre. Celui-ci s'engagera à rendre de menus services définis ensemble et à une présence régulière pour les dîners
✔ Le jeune participera aux charges mensuelles (max 100€)
Cohabitation Conviviale :
✔ Vous proposez au jeune une chambre
✔ Le jeune participera à une indemnité financière modérée (max 250€)
✔ La convention réside dans une relation de courtoisie, de respect et dans une compagnie bienveillante visant à rompre la solitude
Cohabitation Solidaire :
✔ Vous proposez au jeune une chambre. Celui-ci s'engagera à rendre de menus services définis ensemble et à une présence régulière pour les dîners
✔ Le jeune participera aux charges mensuelles (max 100€)
Vous avez + de 60 ans et vous souhaitez candidater ?
Modalités d'inscription :
- Vous pouvez soit :
- Vous inscrire directement par internet, en cliquant sur le Formulaire d'inscription
- Télécharger le dossier et le renvoyer à Vivre Ensemble en Calade, 90 rue Paul Bert 69400 Villefranche. Pièces à fournir dans le dossier : Copie de CNI, Photo, 20€ (frais de dossier)
- L'association vous contactera pour une visite à votre domicile pour un entretien approfondi, pour évaluer vos besoins et vérifier l'état de votre logement .
- Si votre candidature est retenue, l'association vous présentera un jeune
- En cas d'accord mutuel, signature du contrat de cohabitation intergénérationnelle solidaire à votre domicile. Pièces à fournir : charte de l'association signée, 250€ de cotisation annuelle
Éloge de la courte échelle...
Tous les enfants du monde savent que pour escalader un mur, grimper un arbre ou se hisser sur des épaules, la courte échelle est une technique aussi simple qu’efficace. L’appui d’une paire de mains, un élan, une extension suffisent à vous grandir étonnamment – et à vous redescendre si besoin. Encore faut-il accepter de dépendre d’un autre et lui faire confiance pour pouvoir, le cas échéant, lui rendre la pareille. Parce qu’elle est une expérience banale mais décisive d’échange et d’entraide, la courte échelle pourrait être le symbole de la société qui nous reste à construire si nous voulons vivre mieux et plus simplement dans un monde pacifié. Ne plus envisager l’avenir comme un accroissement maximal, une expansion infinie, mais comme un rapprochement, un recentrement, voilà qui serait, loin de tout effet de mode ou de style, une vraie rupture, un vrai changement ! La courte échelle rapproche les individus à la base, elle élève sans éloigner, associe sans confondre.
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Face à la menace de la « dissociété » dans laquelle chacun, faute de références et de valeurs communes, finit par vivre dans son coin, indifférent ou hostile, replié sur lui-même, seule la reconstitution d’un tissu dense de solidarités concrètes nous permettra de vivre ensemble et non pas à côté. Or, pour être authentique, toute solidarité requiert une communauté de destin, c’est-à-dire la conscience d’appartenir à un même corps social, constitué de liens durables et vivants. La courte échelle, ce n’est pas seulement prendre appui sur autrui, c’est aussi et d’abord se placer à hauteur d’homme, retrouver le sens des générations et la mesure de notre humanité.
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L’isolement est la rançon du désir d’indépendance. Solitude et précarité : ces deux grands phénomènes contemporains se renforcent l’un l’autre. La pauvreté sépare, l’isolement appauvrit.
Extrait de Nos limites, pour une écologie intégrale, Gaultier Bès - Le Centurion, 2014. Pages 11 et suivantes.